Alicia Amatriain, Ballet de Stuttgart, Allemagne

C’est dans sa ville d’origine, Saint-Sébastien en Espagne, qu’Alicia prend ses premiers cours de danse classique. Elle poursuit sa formation dans l’école de John Cranko à Stuttgart d’où elle sort diplômée en 1998. Elle rejoint alors le Ballet de Stuttgart en tant qu’apprentie et entre dans le Corps de Ballet un an plus tard. Ascension fulgurante, puisqu’elle est nommée Etoile à peine 3 ans plus tard. En 2015, elle se voit octroyer le titre national de « Kammertaenzerin », le plus haut statut qu’un danseur peut atteindre en Allemagne.

Son répertoire comprend les grands rôles des ballets de John Cranko tels qu’Odette/Odile dans le Lac des Cygnes, Juliette dans Roméo et Juliette, Tatiana dans Oneguine and Katharina dans La mégère apprivoisée mais aussi un grand nombre d’autres gros rôles dans des grands ballets comme Giselle ( Coralli, Perrot, Petipa), La Sylphide (Peter Schaufuss, August Bournonville) et La Belle au bois dormant (Marcia Haydée après Petipa), Kitri dans Don Quichote (Maximiliano Guerra, Petipa), Marguerite dans La Dame aux Camélias et Blanche Du Bois dans Un tramway nommé Désir (John Neumeier). De plus, elle a travaillé auprès de chorégraphe tels que George Balanchine, Jérôme Robbins, Glen Tetley, Maurice Béjart, Kenneth MacMillan, William Forsythe and Hans van Manen.

Plusieurs chorégraphes reconnus ont créé sur Alicia Amatrian dans leurs différents ballets comme Wayne McGregor, Itzik Galili, Marco Goecke, Douglas Lee et Demis Volpi. Christian Spuck créa le rôle principal de son ballet Lulu spécialement pour elle.

Alicia a reçu de nombreux prix et honneurs comme le Prix Benois de la danse en 2016, le FAUST (prix allemand de théâtre) en 2015 et le Futur (prix allemand de danse) en 2006. Ses performances en tant qu’invité l’ont emmenée dans de nombreuses compagnies dans le monde entier notamment au Bolshoi Ballet, à l’Opéra de Paris, au Ballet National Cubain, au Teatro Colon à Buenos Aires et au Ballet de la Ville de Berlin. Elle est aussi invité régulièrement au « Roberto Bolle and Friends » et au Festival mondial de Danse classique au Japon.

Crédit photos :
Portrait : Roman Novitzky
Photo intérieure : Stuttgart Ballet