Thomas Gallus, Ballet de l’Opéra de Lyon, France

Né à Antibes, en 1979, Thomas débute la danse à l’âge de 10 ans. Il intègre le Conservatoire de Nice à 12 ans avant d’être admis à l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille – Roland Petit où il poursuit sa formation auprès de Raymond Franchetti et d’autres grands professeurs tels que Dominique Khalfouni et Michaël Denard.

Lors de sa formation, il remporte la médaille d’argent au Concours International Méditerranéen de danse classique.

Roland Petit créera pour lui « Iberia »  ainsi qu’un solo à l’occasion du spectacle «Roland Petit fait son cinéma ».  Il dansera pour les spectacles de l’Ecole les rôles titres dans « les Variations Chromatiques » et « Un Américain à Paris » de Roland Petit.

En 1998, Thomas débute sa carrière professionnelle à l’Opéra National de Bordeaux, sous la direction de Charles Jude, où il danse rapidement ses premiers rôles de soliste dans « Purcell Pièces » de Nils Christe, « Jardin aux Lilas » et « Continuo » d’Antony Tudor et « Napoli pas de six» d’Auguste Bournonville.

En 2000, Thomas est engagé dans le corps de ballet de l’Opéra National de Paris où, durant quatre années, il danse le grand répertoire classique et contemporain de la compagnie et travaille personnellement auprès de  Manuel Legris et Monique Loudières.

En 2004, Thomas poursuit sa carrière au Teatro alla Scala de Milan, sous la direction de Frédéric Olivieri. Son répertoire s’enrichit entre autres de pièces plus actuelles, avec notamment des chorégraphies de Prejlocaj et Kylian. Il est choisi par Jacopo Godani et Wayne Mac Gregor pour être l’un des solistes dans leur création respective, il est aussi Escamillo dans Carmen d’Amadeo Amodio.

En 2008, Thomas est soliste du Ballet de l’Opéra de Nice. Sous la direction d’Eric Vu An, il y interprète « Les Sylphides » (le poète) de Michel Fokine, « Allegro Brillante » de George Balanchine, « Conservatoire » (Maître de Ballet) d’Auguste Bournonville, « La Campanella » de Giorgio Mancini, « Cantate 51 » de Maurice Béjart, « Marco Polo » et « Viva Verdi » de Luciano Canitto.

Sa carrière de soliste se poursuit lors de tournées et galas internationaux, « Laurent Hilaire  and  friends tours » ainsi qu’aux  Emirats Arabes Unis, Espagne, Corse, Italie, France. Avec entre-autres, pour partenaire, Myriam Ould-Braham, Etoile du Ballet de l’Opéra de Paris.

Thomas est invité à l’Alberta Ballet au Canada par le directeur et chorégraphe Jean Grand Maître, en tant que soliste invité. Il  interprètera les rôles principaux dans : Casse-Noisette et Alice in Wonderland, d’Edmond Stripe, Le Songe d’une nuit d’été de Christopher Wheeldon, Fiddle and the Drum de Jean Grand Maitre.

En septembre 2010, Thomas rejoint le Ballet de l’Opéra de Lyon en tant que soliste. Il se produira dans, Cendrillon et Faces (Création) de Maguy Marin, Giselle de Mats Ek (L’Amis D’Albrecht), This part of darkness de Benjamin Millepied, The second Detail, Limb’s theorem et One flat thing reproduced de William Forsythe, Tabula rasa de Ohad Naharin (Pas de Trois), Channel/insert de Merce Cunnigham, One of kind (Solo Garçons) de Jirí Kylian.

Expérience en tant que professeur:

Thomas est titulaire du Diplôme d’Etat pour l’Enseignement de la danse classique délivré à Paris en Août 2009. Il prépare un certain nombre de danseurs au concours interne du Ballet de l’Opéra de Paris. Il est également le professeur et le coach privé de l’Etoile Internationale Robert Tewsley.

Thomas est professeur invité à Architanz à Tokyo et Kanazawa en danse classique, répertoire classique et danse moderne, où il y anime plusieurs ateliers sur les diverses techniques d’improvisation.

Il est aussi professeur invité au Ballet de l’Opéra de Zurich et au Ballet de l’Opéra de Bâle, ainsi qu’aux Stages Internationaux de Danse de Liège, au Festival d’Eté (journée autour de la danse) à Nice et aux danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon.

Fortement imprégné par son passage au Ballet de l’Opéra de Paris, son enseignement est notamment inspiré du grand maître Raymond Franchetti. Sa classe est basée sur la pureté du travail du bas de jambes, des ports de bras et ports de têtes, ainsi que de la musicalité qui font l’élégance et la renommée de la danse Française.